Première plénière du Pôle agricole et agroalimentaire de MEDEF International
Vendredi 20 mai 2022, s’est tenue la première plénière du pôle Agri-Agro de MEDEF International.
Cette rencontre a réuni plus de 70 entreprises ce matin pour réfléchir aux enjeux de souveraineté alimentaire dans un contexte de grandes tensions internationales.
Notre Pôle Agricole et Agroalimentaire de MEDEF International, fort de 210 entreprises, représente un puissant collectif d’acteurs très divers ,de la semence aux produits agroalimentaires, en passant par les équipementiers, capable de répondre à ce défi majeur.
Table-ronde 1 : Tensions sur les grandes cultures dans le monde : la réponse des entreprises françaises.
Jean-François Loiseau, président d’AXEREAL, Isaline Merle d’Aubigné, export finance associate pour Bpifrance, Olivier Sergent, président de MECATHERM et Claude TABEL, président de l’Union Française des Semenciers, ont partagé leur expérience.
La situation issue de la pandémie et de la guerre de la Russie en Ukraine oblige à re-réfléchir nos stratégies européennes en matière de capacité de production et de présence mondiale, et les acteurs économiques à modifier leurs perspectives sur les autres continents. Et ce, même si il a été rappelé qu’aucune guerre ne justifiait de sanctionner ou d’abandonner les populations en matière d’alimentation et de santé.
Table-ronde 2 : Comment atteindre la souveraineté alimentaire en Afrique ?
Un panel de personnalités aguerries au continent a répondu à cette question avec un focus particulier sur les problématiques de financements de projets : Philippe Leroux, directeur général de la FONDATION AVRIL, Karim AITTALB, directeur général délégué de GEOCOTON, M. Pierre ARNAUD, président de Serene Conseil, ex’ vice-président de la Compagnie Fruitiere, Denis Sireyjol, Responsable Manufacturing, Agribusiness, Services (MAS), auprès de la Proparco.
L’Afrique présente un énorme potentiel de production agricole mais il apparait indispensable de repenser les modèles de production à partir des marchés, d’impliquer massivement le secteur privé, de trouver des moyens de financement à hauteur des besoins de ces acteurs privés africains.