Réunion du Conseil d’entreprises France-Afrique de l’Est, autour du Ministre kenyan de l’Energie, M. Davis CHIRCHIR.
Le Kenya est aujourd’hui l’économie motrice de l’Afrique de l’Est ; il cherche à favoriser son développement énergétique et mène à bien plusieurs projets de production d’énergie renouvelable et d’autre part par une volonté d’attirer les IDE étrangers.
La capacité électrique installée au Kenya en 2021 s’élevait à 2 990 MW, ce qui représente une croissance significative par rapport aux 1 800 MW de 2014, mais reste faible pour un pays de plus de 50 millions d’habitants. Les pouvoirs publics poursuivent leurs efforts en vue d’augmenter l’offre d’électricité et de réduire ses coûts en injectant l’énergie renouvelables moins coûteuses, telles que l’énergie géothermique, éolienne et solaire, et en ajoutant du gaz naturel au mix énergétique, tout en supprimant les centrales au fioul lourd (HFO), plus onéreuses. La production devrait atteindre 5 000 MW d’ici 2030, la majeure partie provenant de la géothermie, du gaz naturel (importations), de l’énergie éolienne et de l’énergie solaire. Le Kenya a pour objectif à long terme de développer l’énergie nucléaire, le premier projet devant démarrer en 2035. Le secteur présente des opportunités pour le commerce et l’investissement, en particulier dans les sources renouvelables comme la géothermie, le solaire et l’éolien.
Le pays cherche notamment à rénover son réseau de transport électrique alors que celui-ci est principalement alimenté par des énergies renouvelables (93,5% d’énergies vertes). Kenya Power (KP) est actuellement la seule société de distribution au Kenya, et exploite le réseau interconnecté du Kenya, ainsi que plusieurs stations hors réseau dans les régions du nord du pays. De manière impressionnante, KP a plus que doublé l’accès au Kenya, passant de 26 % des ménages en 2013 à 77 % en 2018. KP a été aidé dans cet effort par la Rural Electrification and Renewable Energy Corporation (REREC). Malgré ces bons chiffres, le pays fait face à des pénuries d’énergie et à un vieillissement de ses infrastructures.
Le Kenya est enfin un acteur de plus en plus prometteur sur le marché pétrolier et gazier en plein essor en Afrique de l’Est. Les multiples découvertes onshore annoncées par Tullow Oil depuis 2012 ont suscité l’optimisme des sociétés d’exploration et de production quant au potentiel du pays. Au total, 63 blocs d’exploration pétrolière ont été annoncés, dont 37 sont concédés à des compagnies pétrolières internationales (IOC) et un à la National Oil Corporation of Kenya (NOCK).
Cette réunion vous permettra d’échanger avec le ministre lors d’une session collective afin de présenter vos sujets et projets au Kenya.
Des rendez-vous individuels réservés aux adhérents de MEDEF I sont envisagés entre 16h et 17h soit avec le ministre soit avec les directeurs de son administration.
Pour tout complément d’information, veuillez contacter Nicolas GUILLAUME (nguillaume@medef.fr ; +33.(0) 7.79.85.98.26)
Nous vous remercions de bien vouloir nous répondre avant le 02/06.